Avocat de formation, aujourd’hui juriste à Rennes, Laëtitia Le Métayer est l’une des sept administratrices de Femmes de Bretagne. Entrée dans le réseau comme Bretonne Solidaire en 2015, elle y partage son énergie.
A 37 ans, vous avez plus de dix ans d’expérience en tant qu’avocat et juriste. Quel a été votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?
J’ai travaillé neuf ans dans un cabinet d’avocats rennais spécialisé en droit du numérique, Rennes Nouveau Monde Avocats. J’y ai accompagné des éditeurs de logiciels, des hébergeurs, des e-commerçants, etc. En juin 2019, j’ai rejoint le cabinet de conseil en propriété industrielle Sparlann en tant que juriste. Ma mission est de développer une compétence sur les nouvelles technologies au cabinet. Notre quotidien consiste à accompagner les clients dans le dépôt de brevets, de marques, de dessins, mais aussi dans la protection de leur nom de domaine ou encore de leurs droits d’auteurs. L’enjeu est désormais de nous structurer en intégrant une partie nouvelles technologies, car l’économie s’est digitalisée, et le monde est devenu numérique !
Pourquoi avoir rejoint le réseau Femmes de Bretagne ?
C’est l’histoire d’une rencontre avec Marie Eloy. Je l’ai croisée sur un salon professionnel où j’intervenais en tant qu’avocat. Elle m’a parlé de l’association et ça m’a plu, car il y existe un rapport humain évident. Comme je n’étais pas créatrice ou porteuse de projet, j’ai intégré Femmes de Bretagne comme « Bretonne Solidaire », c’est-à-dire dans le but de mettre à disposition mes compétences pour les autres. J’ai animé des ateliers, apporté des conseils juridiques en rapport avec mon domaine d’intervention. Dans la foulée de mon adhésion, j’ai intégré le conseil d’administration pour apporter cette fois mes compétences à l’association.
Quel est votre rôle, en tant qu’administratrice et quelles sont vos aspirations ?
Nous avons structuré l’association pour l’accompagner dans son développement. Les administratrices sont un peu comme des chefs de service que l’on trouve au sein d’une entreprise. Elles accompagnent des coordinatrices dont le rôle est de créer une solidarité sur un terrain de proximité. Etre administratrice demande beaucoup de temps, alors il faut savoir gérer son engagement avec sa vie personnelle et professionnelle. C’est de l’organisation ! J’essaie de consacrer du temps pour Femmes de Bretagne le midi, ou le soir après dîner. J’ai la chance d’avoir un patron ouvert sur mon engagement. De mon côté, je puise dans ce réseau une espèce d’énergie que je ne trouve pas ailleurs ! Je ne sais pas l’expliquer… Sans doute est-ce dû à la solidarité et à la bienveillance qui en émanent. Comment faire monter les femmes en compétences dans le monde de l’entreprise, les mettre en confiance, voilà les sujets qui me portent.