Après un parcours professionnel exemplaire dans le domaine de la cosmétique de luxe et deux graves accidents de santé, Virginie Rageul s’est reconvertie dans le coaching. Intuitive et à l’écoute de l’autre, cette brillante croqueuse de vie ne vous laissera pas enlisés dans vos incertitudes. Son enthousiasme communicatif allié à un savoir-faire rigoureux vous entrainera chaleureusement vers le meilleur de vous-même.

De l'industrie du luxe au coaching

Avec un DESS de négociateur trilingue en commerce international en poche, Virginie quitte sa Bretagne natale en 2000 pour travailler chez Yves Saint – Laurent, Bourjois, Chanel… Elle gère les achats industriels dans de grandes maisons de luxe françaises. Quand elle devient cadre, elle a la chance de bénéficier d’un coaching professionnel inoubliable. Après la naissance de son fils en 2013, elle choisit de revenir vivre à Vitré. Cette année-là, elle est hospitalisée à plusieurs reprises pour de graves soucis de santé qui lui donnent matière à réfléchir. Elle nourrit alors le projet de devenir coach à son tour, un jour. En 2019, quand on lui propose une mutation qui la ramènerait vers la trépidante vie parisienne, elle sait que le moment est venu.

Son exigence : une certification reconnue par l'état

Virginie refuse sa mutation. Elle intègre la Haute École de Coaching de Paris, réputée pour sa pédagogie, ses résultats et son haut niveau d’exigence. Sa certification est titrée au registre national des compétences professionnelles, assortie d’un code de déontologie très strict. Pour structurer ses acquis professionnels et transmettre avec méthode ses vingt ans d’expérience en entreprise, Virginie choisit deux spécialisations supplémentaires : le coaching d’équipe, et le coaching spécifique des managers et des dirigeants. Détentrice d’un savoir-faire de haut niveau, Virginie sait aussi « percevoir » son client.

« Devenir coach, ce n’est pas seulement une profession, précise Virginie, c’est un savoir-être qui nécessite une fibre naturelle, un don pour l’empathie, pour l’écoute et un réel désir d’aider son prochain. Ceux qui n’en sont pas naturellement pourvus arrêtent leur formation en cours de route. » 

Elle constate que ses clients sont souvent tétanisés dans leur mal-être. « Pour utiliser une métaphore, les personnes qui viennent me voir tournent comme dans un rond-point dont elles ne voient pas, ou n’arrivent pas à choisir la sortie. Et souvent, le personnel et le professionnel sont liés. »

Un déclic pour vivre dans le bon sens

« Un coaching sert à donner du sens à vos actions. Les gens ont besoin de comprendre le sens de ce
qu’ils sont et de ce qu’ils font. » Virginie veut faire de ses clients des cré’acteurs de leur vie. Elle les invite à se réapproprier leur libre arbitre. L’objectif est de bien définir ses priorités pour vivre heureux avec ses compromis.

« Oser faire pour soi l’investissement d’un coaching, c’est gagner un temps précieux. » : parfois, les gens s’engagent dans de longues formations ou thérapies, sans savoir en exploiter le résultat. Un coaching dure environ quatre mois. « À la fin du coaching, c’est terminé. Une fois que le plan d’action est validé, on passe tout de suite à l’action, et les transformations positives ont lieu », argumente Virginie.

Mise en place du mode sans échec

Virginie résume les grandes lignes de sa méthode, qu’elle appelle en souriant « sa méthode ÉCLAT ». «Je fais éclater les problématiques pour reconstruire positivement et dans le bon ordre, afin que vous vous “éclatiez” ensuite dans votre vie privée et professionnelle, et pour vous rendre tout l’éclat que vous
méritez. ». Élaboré spécialement pour chaque client, le processus s’accomplit toujours dans le même ordre, précis et bienveillant. C’est une science pleine d’humanité.

« En coaching, on atteint son objectif : ce n’est pas une utopie, on n’est pas dans la pensée magique », insiste Virginie. On construit un plan d’action concret. La personne est responsable de ses actions, le coach guide, mais ne remplace pas. « Je demande aux coachés de prendre un engagement avec eux-mêmes. Cela peut prendre plusieurs formes : une signature sur un papier, une note sur le frigo… le symbole qui sera le plus efficace pour mon client ».

Chaque personne sait que son coaching est terminé en fonction d’un critère qu’elle s’est choisi elle-même. Il est défini dès le départ et le plan d’action est établi suivant les tenants et aboutissants de chacun.

Coach et coordinatrice du réseau : la symbiose de deux activités complémentaires

Virginie a connu Femmes de Bretagne au hasard d’une discussion. Le soir même, elle s’inscrit à un atelier du réseau qui a lieu trois jours plus tard. Elle prend son adhésion en juillet 2019. 

Au départ, c’était davantage pour développer sa propre activité et avoir des contacts. Mais de fil en aiguille, elle trouve l’association plus qu’intéressante, car « recevoir, c’est aussi donner ». Virginie ne conçoit pas la vie sans partage ou transmission de savoir. Elle trouve juste de pouvoir à son tour participer à l’intelligence collective de Femmes de Bretagne. Elle s’engage comme coordinatrice pour le pays de Vitré en février 2020. Elle organise des ateliers ou des rencontres avec des femmes du réseau local ou des intervenantes de Paris de Nantes, et anime elle-même des ateliers destinés à identifier les leviers pour passer à l’action. Ses connaissances de coach sont très appréciables pour accompagner certaines femmes dans leur réflexion.


De son expérience professionnelle comme chez Femmes de Bretagne, Virginie retient surtout que « dans la vie, il n’y a pas d’échec, il n’y a que des opportunités d’apprentissage. Des gens et des réseaux existent pour vous accompagner. Alors, ne laissez pas quelqu’un écrire votre destin à votre place. »

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